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Maman, t'es dans quel pays ?
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16 août 2007

une journée particulière

16 Août 2007

Aujourd’hui je n’avais pas de cours alors j’ai passé une bonne partie de la journée à la piscine, après m’être levée assez tard (10H00) et après un petit déjeuner copieux qui ici sert de repas. Je repense à tout, à ma vie, à mes enfants qui me manquent tellement ! Je les appelle le soir avant de me coucher, avec le décalage horaire il n’est que 17 heures en France, et invariablement ma belle-mère me dit que « tout va bien », ce que me confirment les filles qui, en plein milieu d’un jeu quand je les appelle, se montrent peu loquaces, de moins en moins au fil des jours… En fait, ici j’ai l’impression de m’endormir (et d’ailleurs je dors beaucoup) de me laisser dans une torpeur douce mais inquiétante parfois, et qui surtout contraste avec la frénésie habituelle de ma vie et mon image de femme pressée.

Je mets ma vie entre parenthèses. Mais parfois cela s’avère difficile et hier soir j’avais le blues après avoir fermé mon ordinateur, face à moi-même, à mes ombres, mes démons. Tant que ma santé est bonne, tout va bien mais il suffit que je me sente un peu malade (mal au cœur, envie de vomir, mal de tête..) pour que tout à coup tout prenne une tournure tragique et que je me sente déprimée, loin de tout, abandonnée des miens, dans ma solitude. Ainsi aujourd’hui, à part au téléphone, je n’ai parlé à personne, je m’enferme dans ma chambre et j’attends que le temps passe…

Je n’ai toujours aucune envie de sortir ni même de voir du monde. Je ne reste au restaurant que le temps minimum pour déguster les plats qui me plaisent, avec tout de même un excellent appétit, et je repars aussitôt que j’ai terminé, n’ayant aucune envie de me lier à qui que ce soit et ce malgré les efforts désespérés des serveurs et serveuses qui se suivent à ma table et qui aimeraient probablement me voir sourire ou tout simplement leur dire quelques mots convenus. Mais même la politesse ne me font pas décocher plus de trois mots, et je me renferme dans mes pensées, agréables souvent, moroses quelquefois.

J’égrène le nombre de nuits à passer ici, les « bons » du petit-déjeuner que je dois présenter le matin, comme un sésame, me servent de repère. Chaque matin, j’en sors donc un (celui marqué de la date du jour, sinon les thaï seraient déboussolés, j’ai essayé une fois, ça a fait toute une histoire !) et je me dis : « encore une nuit de passée, il ne m’en reste plus que…. En l’occurrence ce matin il n’en restait plus que huit !).

Je ne suis pas totalement restée oisive ; j’ai aussi un peu travaillé, mais comparé à mon rythme habituel j’ai eu l’impression de ne rien faire ; et surtout j’ai écrit la note demandée par Nolwenn pour la députée Sandrine M, dont elle est maintenant la collaboratrice, au sujet de notre situation et de nos enfants. Je l’ai écrite d’un seul jet, en une heure, tant je connais le sujet bien sûr mais aussi ce qu’une députée femme, s’intéressant aux questions de société et notamment la famille veut entendre et selon les conseils donnés par Nolwenn avant mon départ.

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